
Nouveau venu en littérature, Alain PUCCIARELLI nous balance ici un premier polar sur les chapeaux de roues ! Iconoclaste, alcoolique, mal embouché, redresseur de tort, désespéré, baiseur impénitent son personnage principal, le commissaire Oliveri, serait-il l’alter ego décalé qui lui permet d’évacuer son trop-plein de politiquement incorrect. La « Maison du Fada » et ses « bobos » en folie, campe le décor, un trafic d’armes international alimente les rumeurs et les appétits dans la cité phocéenne, les services secrets, les barbouzes et autres espions en tout genre se marchent sur les pieds, les femmes, ah les femmes, jouent ici un rôle déterminant et détonnant… Bref Oliveri est un sacré emmerdeur, un empêcheur de tourner en rond, capable en un éclair de passer du subtilement philosophique à la « trash attitude » : un vrai régal !
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